lunedì 26 agosto 2024

Temporary manager - Premier chapitre


 Peut-être que je n'aurais pas dû quitter la maison vêtue seulement de cette combinaison super sexy sous mon manteau, en plein hiver.

Peut-être que je n’aurais pas dû aller retrouver mon compagnon au bureau, même pour la Saint-Valentin.
Peut-être que je n’aurais pas dû me dévêtir face à lui sans d’abord m’être assurée que nous étions seuls.
J’aurais peut-être pu éviter son licenciement et ne pas lui faire perdre ce que Stefan considérait comme le boulot de ses rêves.
Peut-être que nous serions encore ensemble aujourd’hui.
J’ai mûri.
J’ai changé.
Et puis, Stefan m'avait déjà fait suffisamment de mal après m'avoir larguée et avoir disparu suite à ce que j'avais provoqué.
Il ne peut tout de même pas revenir maintenant et me rendre la monnaie de ma pièce.
Je ne vais pas être virée, n’est-ce pas ?
N’est-ce pas ???


Premier chapitre

« Tu es devenue dingue ? lâcha Stefan, les yeux écar-quillés en ouvrant mon manteau.
— C’est mon cadeau de Saint-Valentin, susurrai-je d’une voix languide en laissant glisser le vêtement au sol pour me dévoiler à lui.
— Tu es malade, Eliza ! » bredouilla-t-il excité tandis que son regard parcourait avidement mes sous-vêtements à imprimé léopard, les bas autoportants et enfin mes chaussures à talons meurtriers de la même couleur que ma petite tenue.
Seule l'excitation provoquée par cette folie m'avait empêchée de grelotter ou de mettre quelque chose de plus chaud et de plus couvrant.
« Rhabille-toi. Tout de suite, s’agita-t-il lorsque je fis un pas vers lui, mais je l’ignorai.
— Tu n’es pas venu à mon repas spécial Saint-Valentin, alors je me suis dit que je viendrais te voir, lui murmurai-je à l’oreille, mon corps collé contre le sien, appréciant le renflement de son pantalon pressé contre moi.
— Eliza, je travaille. Je te l’ai déjà expliqué. Après deux ans ici, j’ai enfin reçu la promotion que je voulais depuis longtemps et j’ai ce beau bureau rien que pour moi…
— Ça me fait plaisir, murmurai-je frémissante de dé-sir en commençant à déboutonner sa chemise.
— Si on nous découvre…
— Ne t’inquiète pas. Il n’y a personne. J’ai contrôlé.
— Je ne peux pas risquer de me faire licencier. J’aime trop ce travail.
— Je le sais parfaitement bien » sifflai-je irritée. En ce qui me concernait, je détestais son boulot. J’aimais le voir en veste et cravate derrière un beau bureau, mais je ne supportais pas la quantité d’heures qu’il consa-crait à son job. Heures qui m’étaient volées à moi, qui avais déjà écarté trois soirées de sport par semaine et les études. Après cette promotion, passer du temps avec Stefan était devenu de plus en plus compliqué.
Nous étions ensemble depuis six mois et je m’amusais avec lui car, même s’il était plus âgé que moi de trois ans, il était toujours si timide et peu sûr de lui qu'il m’attendrissait ou me poussait à faire une fo-lie, comme celle de sortir en plein mois de février en sous-vêtements et manteau pour aller le surprendre au travail.
C’était la première fois que j’allais le voir au bureau et j’étais émue.
« Rhabille-toi, s’il te plaît. Et attends-moi chez moi, me supplia Stefan en essayant de me faire enfiler mon manteau alors que je continuais à le déshabiller et que mon nouveau rouge à lèvres de femme fatale marquait son torse maigre et peu musclé d’une traînée de bai-sers rouges.
— Stefan, laisse-toi aller une fois de temps en temps, d’accord ? je lâchai agacée par son obsession de tou-jours reprendre le contrôle de la situation.
— Si on nous prend, je… » essaya-t-il de me con-vaincre, mais je le fis taire d’un long baiser.
Stefan resta tendu et je glissai ma langue dans sa bouche, mes doigts courant dans ses magnifiques che-veux blond cendré foncé, tellement en accord avec ses yeux noisette aux reflets dorés et verts.
Bien que Stefan ne soit pas l’homme parfait, pour moi il était fantastique tel qu’il était, avec sa stature de joueur de basket, son corps sculpté mais sec et mince, son merveilleux visage, toujours rasé et soigné, ses manières un peu nerveuses et peu assurées mais aussi protectrices et affectueuses, son sens du devoir, ses complexes liés à sa taille et sa maigreur. Enfin, je trou-vais amusant et excitant d’avoir eu plus d’expériences sexuelles que lui, même si j’avais dix-neuf ans et lui vingt-deux.
J’étais amoureuse de lui.
C’était ma première Saint-Valentin en couple et j’avais voulu faire quelque chose d’exubérant mais sur-tout, j’avais décidé que ce soir, je lui avouerais que je l’aimais.
« Tu ne m’as pas dit si je te plais, lui demandai-je quand je le sentis enfin un peu plus détendu.
— Bien sûr que tu me plais, Eliza » souffla Stefan au désespoir en m’embrassant avec ardeur avant de me serrer contre lui.
Je l’adorais quand il prenait ce ton presque plaintif et souffrant qui me faisait systématiquement comprendre que j'avais gagné.
« Et ce spectacle d’érotisme ne me plaît pas à moi ! » tonna une voix derrière nous qui nous fit hurler de peur.
Je me retournai. À quelques mètres, un homme aux cheveux grisonnants et à la bouche tordue de dégoût nous fixait.
« Monsieur Chapman, je… bégaya Stefan blanc comme un linge pendant que je courais me recouvrir de mon manteau.
— Monsieur Stefan Clarke, je vous conseille vivement de vous taire, de prendre cette jeune fille impudique et de sortir immédiatement d’ici. Ah, n’oubliez pas d’emporter vos affaires personnelles également parce que vous ne pourrez plus remettre les pieds ici dès demain, lui ordonna son patron avant de quitter la pièce en claquant la porte.
— Je ne voulais pas te faire licencier, tentai-je de dire pour briser le silence mortel qui emplissait la pièce.
— Tu le savais pourtant. Je t’avais prévenue mais tu persistes à te comporter comme une tête brûlée, prête à faire n’importe quoi, n’est-ce pas ? Ce n’est que maintenant que je me rends compte que tu n’es qu’une collégienne en fait, une adolescente, une jeune fille in-capable de s’intégrer au monde des adultes, me ré-pondit Stefan d’une voix grave en commençant à ras-sembler ses affaires dans un sac.
— Je te demande pardon… Vraiment. Je me sentais terriblement coupable.
— Va-t’en, Eliza. J’ai besoin de rester seul.
— Ok, mais tu m’appelles plus tard, d’accord ?
— Je ne sais pas, soupira-t-il avec amertume sans même daigner me regarder.
— Je… Je t’aime » voulus-je avouer, mais Stefan ne fit pas mine de m’avoir entendue. 
Le cœur brisé et extrêmement humiliée d'avoir été prise en flagrant délit par monsieur Chapman, je par-tis. 
Je n’étais qu’une jeune femme mais je savais recon-naître une histoire qui se finissait, et je venais juste d’atteindre le terminus avec le seul homme auquel j’avais dit le fatidique Je t’aime. 
 Je me jurai que si je perdais Stefan pour toujours, je changerais et deviendrais une adulte sérieuse avec la tête sur les épaules.

Vous aimez ce chapitre ? Cliquez ici: https://www.victorystorm.com/temporary-manager.html





Nessun commento:

Posta un commento